C'est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d'argent
La lunette d'un microscope
Et tous ces petits êtres qui courent
Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant les siècles égyptiens
Péniblement...
A porter mille fois son poids sur lui
Sous la chaleur et dans le vent
Dans le soleil ou la nuit
Voyez-vous ces êtres vivants ?
Voyez-vous ces êtres vivants ?
Voyez-vous ces êtres vivants ?
Quelqu'un a inventé ce jeu
Terrible, cruel, captivant
Les maisons, les lacs, les continents
Comme un lego avec du vent...